Skullcrucher double la mise avec Quiet The Room

Avec deux nouveaux clips et un nouvel album, Skullcrusher fait feu de tout bois en cette rentrée. 

La cloche de la rentrée a sonné. Comme promis je redémarre le site et c'est avec Helen Ballentine, alias Skullcrusher, que l'aventure continue.

Elle vient de publier deux nouveaux singles coup sur coup, c'est dire si elle n'a pas chômé cet été. 

"They Quiet The Room" & "Quiet The Room" se retrouveront sur son premier album, "Quiet the Room ", qui sera disponible le 14 octobre chez Secretly Canadian. 

Sur ces deux chansons la voix envoûtante d'Helen s’interroge de façon poignante sur les non-dits. Elle les accompagne de vidéos sur lesquelles transparaissent à la fois un sentiment de nostalgie fantaisiste et une touche d'émerveillement enfantin. 

A propos de ces deux morceaux, Helen nous confie :
"Quiet the Room" est la première chanson que j'ai écrite pour l'album. C'était comme ouvrir une porte secrète vers un nouveau monde. Je l'ai écrite sur le piano avec lequel j'ai grandi et j'ai inévitablement ressenti la présence de mon moi de l’enfance. Cette présence allait rester avec moi tout au long du processus de création du disque. En des termes simples et directs, la chanson parle de communication et d'isolement. Je pensais à ma chambre d'enfant mais aussi à une pièce inconnue, surréaliste et vide mais remplie de non-dits. La base de l'enregistrement est une performance live que j'ai faite aux studios Dreamland à Woodstock, NY. À partir de cette prise, nous avons ajouté des enregistrements d’ambiance (grillons, grincements, portes qui s'ouvrent et se ferment, bruits de pas, etc.). J’ai eu l'idée d'écrire une version alternative de la chanson avec des accords différents à la guitare. Cette version, "They Quiet the Room" est devenue une chanson complètement différente. Cela a changé le ton des paroles et a rendu l’ensemble moins sombre.

Ce premier album d'Helen Ballentine pose son répertoire et joue sur l'envoûtement que procurent les sentiments qu'elle exprime.

Pour assurer le succès du mélange d'électronique, d'ambient, de folk et de rock de son album, Helen Ballentine et son partenaire et collaborateur Noah Weinman ont fait appel au producteur Andrew Sarlo et ont enregistré au studio Chicken Shack dans le nord de l'État de New York, près de l'endroit où Ballentine a grandi. 

Helen ajoute à ce propos :
Nous voulions que chaque chanson ait ce petit scintillement, mais aussi un sentiment d'effritement. Comme l'illustre la pochette de l’album, ces chansons sont comme des maisons de poupée que nous regardons de notre oeil de géant, scrutant ce monde stratifié et lumineux que Ballentine a créé. Comme un enfant qui construit un abri dans un carré de ronces, elle nous rappelle que la beauté et la terreur peuvent exister au même endroit. Les complexités de l'enfance sont si souvent ignorées, mais à travers ces chansons intimes et pourtant généreuses, elles donnent un nouveau poids à nos premiers souvenirs, élargissant le cadre pour nous, et ouvrant cette fenêtre. 

"Quiet the Room" est le son d'une fenêtre qui s'ouvre, d’une barrière qui se lève. Le monde extérieur s’y infiltre et le monde intérieur s’y dérobe. 

Le résultat est une œuvre époustouflante et émouvante qui reflète nos voyages intérieurs, de ces voyages qui nous permettent de nous montrer ensuite au monde.




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