Cécile Seraud touche au coeur avec Shoden
Avec Shoden, la compositrice et pianiste bretonne Cécile Seraud nous livre un premier album qui touche à l'intime, dans la lignée de Yann Tiersen.
Il est des moments paisibles que l'on savoure à loisir et l'écoute du premier album de Cécile Seraud fait partie de ces moments précieux propres à nous faire naviguer entre mélancolie et plénitude.
"Shoden" représente 42 minutes de bonheur tranquille, comme on peut en connaître lorsque l'on se laisse bercer par l'envoutement presque magique des notes.
Cécile Seraud semble au fil des mélodies piano, piano/violoncelle, qu'elle nous invite à écouter, nous emmener avec elle dans les profondeurs de l'âme.
Nous voici tantôt marchant face au vent sur des plages bretonnes isolées et léchées d'écume, tantôt suivant des pas inconnus sur des chemins solitaires de forêts mystérieuses.
Avec "Shoden", on ressent immédiatement le charme délicat et le mystère Breton, que Cécile Seraud a su merveilleusement capter et nous transmettre en musique.
L'artiste lorientaise, inspirée par Chopin, Sigur Rós ou Yann Tiersen, Philippe Glass ou Agnes Obel, livre en effet un premier album intimiste d'une force et d'une douceur sans égale. À l'image de cette région unique.
© Cédric Raylet |
C'est en Mayenne pourtant que Cécile Seraud a débuté la musique, par une formation à la guitare classique dès l'âge de 5 ans. Diplômée du conservatoire, ce n'est que sur le tard qu'elle se consacre pleinement à la musique, à la faveur de l'achat d'un piano, comme l'accomplissement d'un rêve.
Véritable déclic, l'instrument va entrer un symbiose artistique avec elle, nuit et jour, pour ouvrir les portes de la création intime qui sommeillait en elle.
"Un véritable coup de foudre. Cet instrument m'a tout de suite emmenée vers l'intime et a ouvert un dialogue fabuleux avec mon inconscient, qui s'est mis à composer le jour, mais aussi souvent la nuit. Ces mélodies oniriques m'ont paru précieuses, elles me permettaient d'aller au plus près de l'émotion, de l'innocence, de la spontanéité, bien au delà des mots. Elles s'autorisaient aussi une force de liberté et de voyage. J'aime en effet, je crois, poser ma musique là où il faut faire attention, là où il faut prendre soin......être dans l'Essentiel et l'Universel."
C'est le compositeur rennais Sylvain Texier (Ô lake, Fragments) qui va alors guider Cécile dans la réalisation et l'enregistrement de ce premier album, "Shoden".
Un album où chaque note prend son sens dans un ensemble harmonique dont découle une juste émotion. Un piano généreux et un violoncelle discret permettent cette merveilleuse alchimie des sens.
Les mélodies mélancoliques de Cécile Seraud touchent littéralement au coeur.
Pour en savoir plus :
Un grand merci pour cette très jolie chronique.
RépondreSupprimerCécile.
Merci beaucoup Cécile !
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