Retour au folk pur avec Tiny Little Movies de Will Hoge

Will Hoge nous revient avec une nouvelle galette, celle d'un album en maturité résignée. Tiny Little Movies a le goût de l'aventure, comme au cinéma.

C'est un peu comme si Eddy Mitchell nous refaisait le coup de présenter la dernière séance en vantant les mérites d'un Gary Cooper distribuant du plomb entre deux baisers langoureux. Une Madeleine de Proust.

Cela a ce petit côté intemporel, springsteenien presque, qui fleure bon le sud des Etats-Unis, comme lorsque l'on parcours les Highway cheveux aux vents en Corvette. 

Ne manquerait plus qu'on croise Charles Ingalls au retour d'une balade en forêt.

Bref, ça fait plaisir à entendre. Lui c'est Will Hoge, qui nous revient avec "Tiny Little Movies", nouvel album. 



Ce n'est pas moins que son sixième opus en dix ans, c'est dire la capacité de travail de cet artiste, qui s'est vu initier très tôt à la musique par son père musicien, au point d'arrêter ses études pour se consacrer à son art, avec la bénédiction de papa, qui a eu le nez creux. 

Et donc, pour son sixième opus en dix ans, on ne compte pas les EP ni ses six albums live, Will Hoge, serait presque passé en mode Terminator de la musique, tant il enchaîne les chansons. 


Will Hoge revient avec un sixième album choc et pur folk.

Sa recette est simple pourtant, c'est celle d'une sorte de machine de guerre, et elle tourne autour d'un ingrédient unique : écrire des chansons (il compose tout, joue la moitié des instruments), en mode Cabrel, à savoir encore et encore, et faire des tournées, encore et encore, quoique là, ça va peut être marcher beaucoup moins bien avec les restrictions sanitaires et autres muselières... 

Mais bon, gageons qu'il trouvera une parade à tout ça, car c'est un warrior de la folk.





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