La Pop acidulée de Hoze joue de son charme

Hoze nous offre un premier EP dont la pop vive et tranchante nous embarque dans son univers. Un univers que Carine Erseng nous fait partager avec gouaille.

Avec un univers à la fois acidulé et entraînant, la pop de Hoze séduit son monde, à commencer par Jarry et Jeff Panacloc qui ont été les premiers à s'y intéresser. Une première partie du ventriloque éloquent au Palais des sports aura été l'opportunité de faire parler d'elle encore un peu plus.

Derrière Hoze, il y a en effet Carine Erseng, et déjà trois albums en 5 ans dont son premier "La vitesse supérieure" est sorti en 2008 chez Polydor.

La scène, Hoze connaît donc à la perfection, tant elle s'y est déjà frottée à maintes reprises, avec notamment, un Olympia dès 2008, puis des premières parties (Maurane, Diana Krall) et, dernièrement, le Comedy Club en première partie de Barange.

Aujourd'hui, forte de toute cette expérience, Hoze présente son premier EP éponyme, un condensé d'elle-même dans des textes, des interprétations et des compositions electro pop qui reflètent son approche artistique du monde.

Avec sa gouaille, son sourire, son énergie et ses influences diverses, de sonorités orientales en gimmicks hispaniques, les sons qu'elle nous propose donnent le sourire et s'avèrent un cocktail contagieux.

Il suffit de 6 morceaux pour s'en rendre compte et être séduit par son univers dont on savoure les mélodies entêtantes et les textes vifs et sincères.

Après son tube "Je Danse Sur Les Toits" et son tourbillon pop, Carine Erseng nous entraîne dans son sillage avec des morceaux comme "Regarde" dont la mélodie ne nous laisse pas indifférent, ou avec "Au Feu Les Pompiers" où avec son grain de folie, elle détourne ce morceau incontournable en y injectant d'authentiques pans de sa personnalité.