Grout/Grout : quand Nyctinasty rime avec bonheur
Ils nous viennent tout droit de Montpellier, et nous sortent cette année leur troisième album "Nyctinasty". Avec en tête de gondole pour Grout/Grout, deux clips vintage : "Sooner Or Dumber" et "Nyctinasty".
Grout/Grout et bien plus
À l'origine, Grout/Grout était une sorte de petit plus dans la carrière déjà bien remplie de Sylvain Grout, entre ses cours à l'École Supérieure des Beaux Arts de Montpellier, ses projets d'Art Plastique et ses performances artistiques.
Sauf qu'apparement cela ne suffisait pas. On appelle ça la passion et le plaisir. Et hop, le voilà avec une guitare, du papier et un stylo. Pas d'autre choix que d'écrire et de composer. Comme c'est souvent du bonheur, il a raison de se lancer.
Après un démarrage en solo en 2009, c'est le déclic, il auto-produit et sort en 2011 un album décapant intitulé "Warm/Worms". Rien de mieux pour se faire remarquer, et pas seulement en local.
Ce sera un peu la rampe de lancement de Grout/Grout et l'équipe se renforce avec des potes : Dany Rizo à la basse, Japy Lo Pinto à la batterie, Avelin Castello à la guitare et Vincent Cardoen au piano et claviers.
Grout/Grout est désormais là et bien là , il faut compter dessus. Leurs mélodies pop folk à la fois punchy et mélancoliques commencent à se propager.
Et leurs chansons sont relevées par les textes malicieux signés Sylvain Grout, que l'on n'arrête plus.
Un deuxième album, "Mrs Peelings" sort en 2015, surfant sur le style Beatles/Kinks/Bowie. Mais avec la patte et la touche Grout/Grout, cela donne 12 titres fabuleux (On retient "Me As A Cheescake", "A View To The Back Of The 8 Ball", "Mrs Peelings", entre autres...)
De quoi lancer tournées et festivals.
Nyctinasty s'offre à nous
Evidemment comme le public en redemande, difficile de résister et comme une récompense voici venir le troisième album "Nyctinasty".
Au fil des 10 titres, on part en balade avec Grout/Grout, entre envolées Floydiennes, nostalgie vintage, rock old school des années 70.
Le bonheur s'installe et est communicatif, la mélodie vaporeuse de "Hell Is Empty" et de "Hard Breathing" nous envahit, on croit revoir des souvenirs seventies avec "Like Nobody Cold" et comme une apparition des Beatles avec "Sooner Or Dumber".
Vient enfin l'heure de la ballade nostalgique de "All Neon Signs" comme l'impression de revivre une promenade en solo un soir d'été dans Griffith Park, pour finir en beauté par "Nyctinasty", histoire de clôturer l'album, comme un fleur qui se referme pour la nuit.
De belles envolées de guitare, de grands moments de musique, c'est tout cela que l'on retrouve dans "Nyctinasty".
Pour en savoir plus :
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