Un P'tit Clip : L'Effondras - Anhedonia
Avant la sortie de leur troisième album, baptisé "Anabasis", ce 21 mai, l'Effondras présente le clip du titre "Anhedonia" et donne une vigueur hypnotique et follement poétique au rock instrumental.
Hier matin José est arrivé dans le bureau en nous disant, "il faut écouter ça, c'est le troisième album de l'Effondras, il sort ce vendredi, le groupe m'a envoyé un message avec le lien".
Pour tout vous dire cette semaine est atypique question chroniques car c'est une semaine de travaux et de jardinage dans les locaux de LACN, donc l'écoute, la rédaction et tout le train-train quotidien, et même le fameux check des mails en retard s'est décalé.
Et autant dire qu'effectuer en retard notre traditionnelle lecture de mail en retard, est une certaine façon d'opérer un ultime décalage dans le temps. Surtout lorsque ni José, ni Hannah ne veulent faire d'effort pour y participer. Sauf peut-être cette fois avec notre José, et donc son mail de L'Effondras, sans doute pour se faire pardonner de ne pas en ramer une, même pour les podcasts et les vidéos qu'il ne veut plus enregistrer.
Alors donc, en plantant un tapis de campanules et en rêvant d'ouverture de terrasse, nous avons écouté "Anabasis", troisième opus du groupe emmené par Pierre Lejeune, Raoul Vignal et Nicolas Bernollin.
Un groupe qui se passe de chanteur depuis des années, c'est même son concept puisque c'est du rock instrumental.
Alors évidemment, il y en a qui vous diront qu'il manque quelque chose de Tennessee, mais "en même temps", comme dirait le guerrier d'opérette, vocalement on a déjà droit cette semaine à l'Eurovision, alors on va peut-être se passer de voix pour une fois, histoire de se faire un peu de bien.
Et c'est tant mieux car à l'écoute de ce nouvel opus, "Anabasis", et de ses 5 morceaux aériens en mode post-rock, on plonge dans une séance d'hypnose mémorable qui nous emporte loin du train-train quotidien, et ça fait un bien fou.
Arrangements, mélodies, ponts, riffs, envolées et climax, tout est là pour nous combler de bonheur. Cela nous donnerait presque envie de lire Xenophon, allongé en été sur un parterre de campanules.
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