Avec Entrée Libre Dehors, la fête est plus folle
Propulsé par Emmanuel Jarrige et Ludovic Bailly, Entré Libre dévoile avec "Dehors", une langoureuse mélodie digne des plus grands quart d'heure américains.
Lorsque j'ai fait écouter "Dehors" à l'équipe, j'ai eu une envie irrépressible de proposer un slow à Hannah pour illustrer le clip d'Entrée Libre.
Elle a évidemment refusé, arguant qu'elle gardait la crosse de sa copine, ce qui m'a rajeuni d'un coup et replongé dans l'adolescence, à l'époque où je gardait celle de mon amie invisible pendant les quart d'heure américains.
José, ayant pitié de moi, il m'a proposé un Hug et je lui ai répondu : non. Il faut savoir dire non, c'est un grand principe de la vie.
Mais il faut savoir aussi dire oui, et nous, on a décidé de dire oui à Entrée Libre pour ce clip réalisé par Leïla Macaire et qui redonne un bon smile à travers la boule à facettes.
Le clip se vit sous le signe du partage et redonne des couleurs à une ville et une vie qui a sombré dans le noir de la distanciation sociale, fermant ce qui pour nous est le principal souffle de liberté et d'enrichissement humain : la rencontre, le live, la culture.
Le protagoniste principal se transforme en distributeur de bonheur irradiant de sa joie de vivre des passants ternes et instillant en eux cette étincelle de vie et de chaleur humaine qui fait tant défaut depuis des mois.
Une fois la musique lancée, une fois la boule à facettes démarrée, notre héros se transforme en cupidon moderne et décoche ses flèches à coups de tempo fatal. On frissonne d'amour.
© Leïla Macaire |
Tous Dehors avec Entrée Libre !
"Dehors" est leur second single, et pulse de bonheur.
À propos de la genèse de ce titre, Emmanuel Jarrige nous confie :
Ludo est arrivé au studio avec une maquette qu’il avait baptisée "Dehors". On nomme souvent nos maquettes un peu par hasard, mais quand j’ai vu ce titre, le texte a jailli tout de suite, sans réfléchir à la richesse des rimes ni à la beauté des mots. On a décidé d’en faire un slow, un hymne au contact et à l’amour.
Le fait d’être indépendants et de pouvoir tout enregistrer nous-mêmes rend l’exercice hyper simple et agréable. On se retrouve le matin, autour d’un café, on se fait écouter nos maquettes, les nouveaux sons qu’on a découverts. En plus, on est assez complémentaires dans la production et ça nous aide à avancer.
Je me suis mis sur la terrasse et j’ai travaillé la ligne d’accord pendant que Ludo peaufinait la prod dans le studio. À la fin de la journée, le gros du travail était fait. On a senti que ce morceau nous plaisait et nous représentait. On a cherché une entité représentative, comme un symbole du message de la chanson. Cette fête esseulée, sans partenaire, qui finit par rassembler les gens, envers et contre tout.
On a aimé faire ce morceau, ça nous a donné envie d’en faire d’autres. Écrire de nouvelles choses, chercher d’autres univers qu’on aime, d’autres codes à se réapproprier. Comme pour apporter notre modeste pierre à l’édifice.
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