Olivier Rocabois goes too far

Olivier Rocabois sonne la charge du disque ovni de l'année dans son premier LP "Olivier Rocabois Goes Too Far". Un condensé de talent et un voyage dans le temps.

Après "Arise Sir Richard", dont on s'était fait l'écho il y a quelques semaines, Olivier Rocabois présente enfin son premier opus, et nous plonge dans une pure ambiance brit-pop digne du meilleur des années 60.

Y'a du Paul Mc Cartney dans la voix, il y a des cuivres, du clavecin, des guitares électriques, des instruments à vent, des violons, des mélodies rétro, un sifflement par ci, un morceau de flûte par là et le tout sur des textes enchanteurs, bref de quoi nous faire dire qu'on voyage dans le temps avec Olivier Rocabois.

Ce condensé rétro qui casse les codes pourrait être confus, voire un joyeux bordel, mais au contraire tout est taillé au cordeau niveau arrangements, avec une extrême précision qui transparaît dans chacun des titres. On ferme les yeux, et l'on s'imagine qu'ils coulent de source tant ils respirent la joie de vivre, une joie de vivre qui se révèle immédiatement communicative.

Le voyage commence avec "The Sound Of The Waves", qui met directement dans le tempo de l'album. 

Et du premier au dernier titre ("My Wounds Started Healing", dans le pure style Abbey-Road), l'impression est celle de découvrir un album épique qui frappe les esprits. Un album fantasque par les temps qui courent, un opus qui respire la liberté et distille une fraîcheur et une éloquence rare. 

Au final, cet album est une vraie aventure musicale qui s'affranchi des codes sonores mainstream d'aujourd'hui et nous plonge dans un océan revigorant. 

Chacun y trouvera son bonheur, entre les mélodies genre The Beatles, les envolées à la Queen, Bowie ou  Sparks, l'album respire le panache.

"Olivier Rocabois Goes Too Far"

Sortie le 2 avril 2021

(Acoustic Kitty / Differ-Ant)

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