Un P'tit Clip : Jamila & The Other Heroes - BORDER SYNDROME احلام بلا حدود

Les berlinois de Jamila & The Other Heroes reviennent plus qu'en forme avec un nouveau single "Border Syndrome".

Jamila Al-Yousef nous fait le plaisir de présenter son tout nouveau single sous la bannière Jamila & The Other Heroes avec ce morceau tout en symbolique "Border Syndrome  احلام بلا حدود".

Un titre qui parle de lui-même et évoque une situation inextricable. Et même s'il ne résoudra pas la situation, ce "Border Syndrome  احلام بلا حدود" rappèlera à tous notre chance de vivre en paix et, pour le moment, sans trop de contrôles...



Après s'être récemment produit à Berlin avec fracas au Sisyphos le 22 juillet dernier, Jamila & The Other Heroes prépare un retour en fanfare et avec autant de succès grâce à son style unique et éclectique, fusion entre le rock psychédélique, le funk et le folklore arabe. 

Jamila & The Other Heroes s'est formé en 2016, basé à Berlin mais venant d'horizons différents apportant des influences du Moyen-Orient et d'Amérique latine. La chanteuse, Jamila Al-Yousef est née le jour de la chute du mur de Berlin et est la fille d'un médecin palestinien qui est venu à Berlin en tant que réfugié après avoir perdu sa maison pendant la guerre des Six Jours en 1967. Plus qu'un simple un amour pour la musique anime le groupe car ils souhaitent briser les préjugés ouvrir leur musique à la diversité culturelle.

La chanteuse, Jamila Al-Yousef est née le jour de la chute du mur de Berlin
© Philipp Wenning


Dans "BORDER SYNDROME احلام بلا حدود", Jamila Al-Yousef embrasse ses racines palestiniennes et imagine un Moyen-Orient futuriste sans frontières qui survient après la douleur de la guerre, les violations des droits humains et la séparation. Les paroles de le chanson parlent d'une situation frontalière discriminatoire vécue par Al-Yousef au retour d'un rassemblement musical dans le Sinaï pour traverser Eilat et Ramallah l'année dernière.

Jamila nous raconte la genèse de cette chanson :
Je revenais d'un beau rassemblement du Nouvel An dans le Sinaï avec des artistes de toute la région et je me suis soudainement retrouvée dans ce douloureux système frontalier. J'ai regardé la mer Rouge et j'ai vu l'Égypte, l'Arabie saoudite et La Jordanie, sachant que la Syrie et le Liban ne sont qu'à quelques heures de voiture, mais tout aussi inaccessibles. J'ai alors pensé à tous les amis que j'ai dans ces endroits et je suis devenue très triste et en colère contre la région et les gens déchirés en raison d'intérêts politiques et économiques. En même temps, j'ai fortement ressenti mon privilège habituel de pouvoir voyager facilement en Europe.


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