Un P'tit Clip : Rosie Tucker - Ambrosia - LACN la musique et les artistes qu'on aime

C'est son troisième opus, et Rosie Tucker nous le rappelle avec charme et force à travers ce single "Ambrosia" dont elle vient de dévoiler le clip.

Dévoilé récemment, "Sucker Supreme" est le troisième opus de l'artiste de Los Angeles Rosie Tucker, après notamment "NeverNotNeverNotNeerNot".

Cette fois c'est sous la bannière Epitaph Records que Rosie Tucker nous le fait savoir, et qu'elle nous propose un opus au lyrisme fascinant, dont la thématique porte essentiellement autour du passage à l'âge adulte, un passage douloureux avec la découverte de soi, avec l'auto-définition et la redéfinition de soi.

"Ambrosia" figure parmi les titres phare de cet opus, porté par un clip séduisant.

Tout au long de "Sucker Supreme", les guitares acoustiques mélancoliques donnent le change et s'accommodent parfaitement à quelques riffs de guitare électrique, le tout dans un style pop-rock enchanteur porté par une voix sincère et claire.

Rosie Tucker frappe ainsi un grand coup non seulement par ce single, mais par l'ensemble de ce nouvel album.

"Sucker Supreme" est le troisième opus de l'artiste de Los Angeles Rosie Tucker

Rosie nous a confié à propos de son titre "Ambrosia" :

J'ai de nombreux souvenirs très vifs de mes visites chez mes grands-parents maternels qui travaillaient pour vivre dans une ferme du nord-est de l'Illinois. J'ai eu la liberté totale d'errer sur place. Une fois, en secret, j'ai posé une paume ouverte sur le fil électrique qui faisait le tour de la propriété même si on m'avait dit un million de fois de ne pas le faire. Je désirais savoir malgré les mises en garde de mes parents. Le choc m'a donné l'impression de tomber au sol depuis une grande hauteur. Je n'ai pas pleuré et je n'ai rien dit à personne pendant de nombreuses années. La chanson parle du Midwest, de la façon dont la monoculture de maïs et de soja est liée à la fois aux systèmes alimentaires industriels et aux agriculteurs essayant de gagner leur vie. Il s'agit de ma grand-mère, une femme de la classe ouvrière qui passait chaque seconde à travailler, non seulement à nettoyer le poulailler et à élever des enfants, mais à imprégner une vie dure de douceur pour elle-même et ses filles, le travail de leur rappeler que survivre, c'est rire beaucoup et refusant de céder à la volonté d'aucun homme, que ce soit le patron ou le mari.