The Ninth Wave et l'esprit post punk
INFANCY PART 1, le premier album de The Ninth Wave donne le ton. Celui de l'éclosion d'un groupe d'anthologie.
On m'avait prévenu
C'était il y a quelques semaines :
"Did, tu mets le premier single, c'est "This Broken Design", et surtout tu fermes les yeux.Hein ?Oui. Tu fermes les yeux. Et tu verras."
Ouais, bah écoute, euh. Ok. Allez.
J'avais trouvé ce conseil assez étonnant mais cela avait l'avantage de me plaire. J'ai donc lancé le titre qui démarre le premier album de ce groupe écossais, The Ninth Wave.
Et là, je n'ai même pas eu le temps de fermer les yeux. Dès les premières secondes j'ai été propulsé.
Les eighties en force
C'est comme si tes poils se dressaient, qu'une vague de sensations et de souvenirs te submergeait. Il ne m'a pas fallu plus de 10 secondes pour que je me retrouve comme dans un film de John Hughes.
En adolescence.
Non ! Impossible.
The Ninth Wave ou le son qui me transcende, et qui pour moi est véritablement une tuerie.
Bon, d'accord, peut-être que j'en fais trop. Et pourtant, dans mon cas, dès les premières notes, j'ai perçu à nouveau ce son idéal qui me balançait il y a longtemps, dans une lointaine galaxie.
Voilà bel et bien avec Infancy Part 1, ce premier album de The Ninth Wave, comme de la magie, de celle qui fait presque revivre le passé.
Et comme j'aime, difficile de résister.
Et comme j'aime, difficile de résister.
Le retour du post punk
Si je réagis comme ça, c'est sans doute parce que mon esprit est resté scotché à 16 ans, les oreilles abreuvées de cette façon de faire de la musique.
Haydn, Millie, Lewis et Kyalo, les quatre membres de The Ninth Wave ramènent le public des années en arrière, à une époque de folie pure.
Haydn, Millie, Lewis et Kyalo, les quatre membres de The Ninth Wave ramènent le public des années en arrière, à une époque de folie pure.
Avec eux, on retrouve l'esprit londonien des années 80, là où tous les codes se brisaient contre le mur de l'expérimentation, et où l'on en créait de nouveaux.
Là où l'on suspendait le temps, où l'on traînait au Blitz sans savoir au préalable ce qu'on allait y inventer, ni quelle icône on allait vénérer pour un soir ou pour une vie.
Là où l'on suspendait le temps, où l'on traînait au Blitz sans savoir au préalable ce qu'on allait y inventer, ni quelle icône on allait vénérer pour un soir ou pour une vie.
C'est accrocheur, dans la lignée des mythes de l'époque, cela mixe The Cure, New Order , Duran Duran, jusqu'à même A Flock Of Seagulls, soit un échantillon suffisamment large entre pop alternative, new wave et post punk pour y faire son nid.
"Used To Be Yours" est à ce titre, emblématique de leurs univers.
Une vraie personnalité
Mais en revanche ce n'est pas un copier-coller, et c'est bien cela qui fait l'authenticité de The Ninth Wave.Le personnalité du groupe est puissante, l'univers est fort et interpelle comme les textes, à l'instar du titre "All The Things We Do", véritable parti pris musical.
Cette personnalité, on la perçoit encore davantage avec "Half Pure", autre pépite de l'album. Le côté sombre voire presque gothique du quatuor s'y ressent d'emblée, bien plus fort.
J'y retrouve du Marylin Manson dans cette fascination pour les globules rouges.
On le voit également dans "Swallow Me", où je retrouve un petit côté Siouxies And The Banshees, que l'on aurait croisé avec quelques gènes de Franz Ferdinand.
Indéniablement, Amelia Kidd et Haydn Park-Patterson sont à la manoeuvre. Et ils nous préparent une suite à cet album, prévue pour la fin d'année, le 15 novembre précisément. Ce sera Infancy Part 2.
Difficile de ne pas cacher mon impatience.
Difficile de ne pas cacher mon impatience.
The Ninth Wave
Infancy Part 1
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