Alaskalaska gravit les sommets
Les londoniens de Alaskalaska sortent The Dots, leur premier album. Un coup de coeur.
Alaskalaska sort du lot
Brassant un spectre très large, variant de la pop à l'electro jusqu'au post punk et au jazz funk, Alaskalaska fait figure d'ovni dans le paysage musical londonien.
Et c'est tant mieux.
Formé en 2016 à la faveur de la rencontre du producteur Fraser Rieley avec la chanteuse, guitariste et compositrice Lucinda Duarte-Holman et ses potes Calum Duncan (guitare), Fraser Smith (saxophone) et Gethin Jones (batterie), Alaskalaska surprend par la maturité et la qualité de son premier opus : The Dots.
On le sait, le juge de paix est souvent le premier album. C'est lui qui instille ce petit charme qui va faire que la route va s'ouvrir au-devant et qu'on va pouvoir la tracer.
Ou qu'elle va se refermer.
C'est le public qui décide.
Alors forcément les oreilles sont aux aguets.
On le dit, leur spectre étant large, il y a de quoi se planter, de ne pas toucher le coeur des gens. Or, pour éviter cela, il est nécessaire d'avoir de la personnalité, de surprendre et de sortir du lot.
The dots, un album réussi
C'est ce que réussi Alaskalaska avec ce premier album The Dots qui mixe les styles avec brio.
Le premier morceau "Dots" donne le tempo. C'est déroutant, et cela m'installe directement dans leur univers. J'essaie de trouver des références en rapport, et j'y sens une teinte de Kate Bush, à l'instar de "Bees". Et ce saxo très Supertramp qui enveloppe l'atmosphère.
On est toujours obligé, qu'on le veuille ou non, de comparer avec le champ musical que l'on connaît et s'en rapporter, comme l'on range imperceptiblement les gens dans des cases.
Par exemple, "Happyface" pourrait être sorti tout droit de chez Björk.
Mais la différence est ici qu'Alaskalaska fait son chemin, et s'échappe peu à peu de toutes ces références pour faire son propre son.
Alaskalaska
Album The Dots
Chez Marathon Artists
Pour en savoir plus :
The Dots en écoute sur Spotify
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