Les anglais d'Anteros montent le son
Avec leur premier album When We Land, les 4 britanniques d'Anteros nous offrent un son so british qui fait plaisir à écouter.
Anteros, un style à part
Formé en 2014, composé de Laura Hayden (chant), Joshua Rumble (basse), Jackson Couzens (guitare) et Harry Balazs (batterie), Anteros nous avait jusqu'à présent distribué quelques miettes de single, par ci, par là.
Il y avait du goût. Il y avait des tendances diverses, de la pop, du rock électro et parfois quelques teintes disco qui faisaient dire que ce groupe multipliait les saveurs mais ne savait pas quel parti prendre et balançait entre plusieurs styles.
Mais ça, c'était les mauvaises langues qui le disaient. Car en Fait, c'était réellement sur scène qu'Anteros donnait sa pleine mesure. Et là plus question de chercher des références.
Anteros fusionnait le tout avec son propre style. C'était puissant, fulgurant.
Les poissons que nous étions commençaient à s'affairer à la surface, attendant enfin qu'on leur donne à manger un vrai premier album.
Le premier album fait son effet
Voici donc venir When We Land, premier album d'Anteros. Et les poissons sont ferrés. Ça mord ferme.
Parce que oui, ça commence bien en effet avec "Call You Mother".
La voix de Laura Hayden me plonge directement dans une pop indie suave et pleine de promesses. Promesses aussitôt confirmées avec le second titre "Ring Ring".
Evidemment dans un premier album, on cherche à savoir quelle direction souhaitent emprunter les artistes. Là aussi, la quête de sens nous titille, emporte des questions avec elle.
Qui sont-ils, où vont-ils, dans quel état veulent-ils errer et surtout : qu'ont-ils voulu dire. Pourquoi ceci, pourquoi cela.
Si on ajoute qu'ils sont dans la vingtaine, inutile de dire qu'ils abordent des sujets qui les touchent de près, un peu les mêmes qui nous touchaient quant nous aussi on était dans la vingtaine.
Un premier album efficace et prometteur
Forcément, ils chantent tout cela, les rêves, la transition post-adolescente, en rythme. Avec leur style si particulier.
Et ça fonctionne, car cela ne tombe pas dans le groupe de teenager, c'est vraiment plein de personnalité, à l'instar de "Wrong Side".
Avec le style Anteros, on ne risque pas de sombrer dans le pathos à la Cabrel (je n'ai rien contre Cabrel...). Et cela donne par exemple "Ordinary Girl". Pépite.
Moi, à l'écoute des premiers titres de When We Land, je ne me suis pas posé autant de questions à la Descartes. Ils m'ont simplement donné l'impression de voyager dans les Eighties, de retrouver ce petit quelque chose inestimable et disparu. C'est purement le car avec "Afterglow" et "Drive On".
When We Land est donc un premier album fort et puissant, qui laisse entrevoir un avenir épique pour Anteros.
Pour en savoir plus :
En écoute sur Spotify
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