Arnold et Willy ou la descente aux enfers

L’Affirmative Act Mainstream version série télé n'a jamais eu autant de poids avec cette série dont le générique donne des boutons aux dinosaures d'extrème droite : Arnold et Willy. Attention Zemmour, rentre dans ta niche !

Dans la série des show mainstream, Arnold et Willy a la palme sur #LACN

Au passage, je n'ai rien contre Zemmour. J'ai certainement des lecteurs d'extrème droite ou d'extrème gauche et je ne voudrais pas avoir une jambe brisée par un fasciste de gauche insoumis. 

Bref.

Quoiqu'il en soit, jamais dans l’histoire de l’audiovisuel on n’aura vu une série télévisée brassant autant de bons sentiments et de tolérance gnan-gnan, et accumulant tous les clichés et poncifs possibles sur un credo presque digne des témoins de Jéhovah… 

Nous sommes tous égaux, nous nous aimons tous, la vie est belle, les enfants jouent en liberté avec des lions, les licornes donnent du plaisir aux petits comme aux grands...

Pour les licornes, on se demande comment...

Bref.

Avec Arnold et Willy, donc, les chiens aboient mais la caravane passe. Une caravane de Dollars en l’occurrence…

Eviter de penser au générique

Evidemment, oui, je pourrais vous chanter la chanson du générique, mais il ne vaut mieux pas tenter le diable. Vous allez la garder en tête. Un peu comme le "Small World" de chez Disney... Et voilà, c'est fait.

Ah, ah, trop tard. J'en étais sûr. Personne ne va y couper. Ça marche à tous les coups. 

Voici donc un bref extrait de ce qui est devenu un hymne universel mainstream (hélas) :
Personne dans le monde, ne marche du même pas, et même si la terre est ronde, on ne se rencontre pas, les apparences et les préférences, ont trop d’importance, acceptons les différences, c’est vrai, faut de tout tu sais, faut de tout c’est vrai, faut de tout pour faire un monde (…) donnons nous la main (…)

etc…etc…

Devant la bronca générale, on va arrêter là, c'est déjà trop tard, vous êtes contaminés… 

La série qui ravage le cerveau

Voici donc ‘’Diff’rent Strokes’’ alias ‘’Arnold et Willy’’ pour le public français.

Eh oui, ‘’Diff’rent strokes’’ a fait des ravages, pour ne pas dire plus, dans les esprits et sur les networks U.S (NBC puis ABC) de 1978 à 1986.

Elle a permis d'élever le côté moralisateur et bien pensant à un niveau jusque-là jamais atteint, même avec Bill Cosby.

Et pourtant à l'époque on était au début d’une décennie où commençait à fleurir des golden boy égoïstes en pagaille et une administration Reagan florissante qui prônait une certaine conception de l'égalité qui verra comme héritage une sorte de point culminant en 1992 avec l'affaire Rodney King. 

Quoi ? Du gnan-gnan au pays des Républicains ?

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Bienvenue chez les bobos

Rendez vous compte. Nous sommes en 1978. 

Le décor se plante sur une riche famille de Manhattan. À sa tête, Monsieur Drummond, Philipp de son prénom, un veuf célibataire qui a tout d’un vieux pervers. En tout cas physiquement, on n'a pas envie de le croiser dans un parc ou un jardin d'enfants. Surtout pour pousser la balançoire.

Monsieur Drummond est un véritable spécimen qui fait la joie des scénaristes. Ses loisirs sont au nombre de quatre : faire la morale, s'occuper de sa fille Kimberley (Virginia dans l’adaptation française), s'occuper de sa gouvernante Pearl (Miss Garret dans la version française) et faire du golf. Le pire dans tout cela, reste le golf. Une véritable drogue.

Et surtout, mettre la balle dans le trou est donc apparemment son dada. 

Au début, on ne sait pas s’il s’adonne autant au golf qu’à sa gouvernante ou à sa fille, j’ai d’ailleurs longtemps soupçonné une relation incestueuse doublée d’un adultère. Mais non ! Je suis mauvaise langue, monsieur Drummond est propre sur lui.

Enfin, c'est mon avis. Il faudrait demander aux scénaristes mais ils sont dans le couloir de la mort pour viol en bande organisée.

Bienvenue à bord

L’aventure commence lorsque cette riche famille adopte les deux enfants de leur ancienne gouvernante africaine qui, sur son lit de mort, a fait promettre à Monsieur Drummond de s’occuper de ses deux petits après passage à trépas (et pas à tabac, de cela, on ne sait rien). 

Et comme Monsieur Drummond n’a qu’une parole, forcément, on peut tout lui demander.

Le papi se retrouve alors avec sur les bras ces deux enfants qui viennent tout droit du Bronx, mais qui sont, pour le moment, encore trop jeunes pour dealer et sombrer dans la délinquance ou la prostitution, quoique… 

Il est donc encore temps de parfaire leur éducation, et de leur apprendre à jouer au golf, ce à quoi va s’atteler Monsieur Drummond, alors que les deux gamins préfèreraient plutôt s’employer à l’éducation particulière de la petiote Kimberley. 

Voilà campée les ingrédients principaux de ce qui va devenir la série à succès de cette fin d'années 70.

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Un travail de scénariste

Créé par Jeff Harris et Bernie Kukoff, il aura fallu 189 épisodes de 25 minutes pour voir enfin en 1986 la fin de cette série qui a fait les grandes heures de la télévision. 

En vraie recette de cuisine, les scénaristes de ‘’Diff’rent strokes’’ ont utilisé une alchimie élaborée et un savant dosage de plusieurs ingrédients qui en assurent tout le succès.

Tout d’abord, les rôles sont bien partagés. 

Philipp Drummond joue le rôle du père de famille exemplaire. Sa stature de puissant chef d’entreprise craint de ses employés lui colle à la peau et lui donne une image de rigueur et d’austérité. C'est un véritable boss, un meneur d'hommes bienveillant et un manager responsable. Un spécimen que seul les scénaristes n'ayant jamais travaillé en entreprise peuvent imaginer...

Son statut de veuf doit aussi permettre d’instaurer dans le décors une notion dramatique, découvrant une première faille. La perte de l'être aimé, le désir d'enfants malgré la présence de Kimberley dans le foyer.

La seconde faille s’ouvre avec l’arrivée dans sa vie des deux orphelins, qui doit tout chambouler et remettre en cause ses responsabilités et son train de vie pépère. 

Les deux gamins vont réussir à le faire passer à l’âge adulte en le mettant devant ses nouvelles responsabilités de père auxquelles il avait tendance à renoncer et à mettre en retrait par rapport à sa fille Kimberley

On le voit alors développer ses capacités d’écoute et son attention. Ferme et coulant voire fondant quand il faut, bref, le portrait du père idéal doit transparaître de l’écran. Et c'est ce qui fonctionne. 

La famille moderne

À ses côtés, une présence féminine est nécessaire. On aurait pu penser à une maîtresse, mais l'image de la famille idéale aurait été écornée. 

Alors voilà non pas une femme, mais une gouvernante, ce qui instaure un côté pompeux et old fashion. Mais surtout un côté maternel.

Les mauvaises langues, comme moi, diront qu'on touche presque du doigt l’image de la bonne vieille famille sudiste. Et c'est pas faux. C'est ce que pensent même les scénaristes et les producteurs de NBC.

Alors, pour contrer ce phénomène, on va donner à la servante un rôle plus profond. Un rôle phare, même. Celui de la mère poule, limite Koala.

Miss Garret, voilà la maman du foyer. La personne vers qui converge toute la tendresse des protagonistes. Plaisir d'offrir, joie de recevoir, c'est ainsi que l'on pourrait caractériser ce personnage. Donner de l'amour et en recevoir en retour, c'est en effet ce qui émane de ce personnage. Proche, confidente, maman. Elle rassemble le condensé rêvé.

Bien propre sur elle, presque plus snob que son maître, c'est donc elle qui va s’employer à couver toute sa progéniture grâce à une gentillesses extrême, loin de l’image de la pure maîtresse de maison qui colle traditionnellement à ce type de personnage, toute sévérité et froideur dehors. 

Voilà au contraire un personnage conçu tout en gentillesse, bienveillance et amour d'autrui. Rare donc dans une série.

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Les pieds dans le plat de caviar

L’arrivée des deux trublions de Harlem n’a qu’un seul but. C'est un plaisir de scénariste. Le petit grain de sable qui remet tout en question et engage l'ensemble dans une voie inconnue. 

Voilà ce qui est magique lorsque l'on conçoit un storytelling.

Le but en effet est simple. Semer la zizanie dans ce petit foyer gnan-gnan, mais surtout, derrière ce but simple, il y a un message, et un objectif pédagogique fort. Apprter une chaîne de valeurs essentielles. 

On pourrait résumer cela par un vrai cours d’éducation et de civisme grandeur nature en pas moins de 186 épisodes diffusés en Prime Time. Il ne manquerait plus qu’un chien dans ce décors de famille idéale…

Mais ce n'est pas le but essentiel.

L'idée scénaristique va plus loin. L'appartenance des deux petits au Bronx doit permettre de faire entrer dans ce foyer les problèmes de société et d’adolescence de l’époque (drogue, sexe, Michael Jackson). 

Evidemment, à chaque situation problématique sa solution, apportée sur un plateau d’argent par Monsieur Drummond sous les conseils avisés de Miss Garret. C'est elle qui a le dernier mot.

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Les deux adoptés

Au-delà des situations, ce sont surtout deux personnages emblématiques qui font leur apparition. Tous deux sont hyper caractérisés.

Tout d’abord Arnold, le nain de 8 ans, n’est là que pour amuser la galerie. Il ne se caractérise que par un appétit d’ogre pour une taille aussi petite, porte ouverte à une future obésité. 

Les intrigues qui gravitent autour de lui restent malgré tout très futiles. On a un personnage peu intéressant mais cependant nécessaire, voir principal pour assurer aux intrigues leur réussite. C'est la mouche du coche. 

Malgré son objectif secondaire, c'est pourtant paradoxalement lui qui aura le plus de succès, la faute à une VF essentiellement focalisée sur lui.

En revanche son frère aîné Willy a pour rôle d’aborder des sujets plus sensibles et graves. 

Du haut de ses 12 ans, c’est en effet à travers lui que l’on va retrouver les divers soucis que rencontrent les adolescents noirs américains sur fond de racisme, violence urbaine, drogue, sexe. Découverte de son corps et de son adolescence constituent les principaux sujets auxquels il est confronté. Ce qui en fait un personnage entier, en proie à tout un panel de contradictions et de troubles.

C’est donc grâce à lui que l’intrigue peut fonctionner et progresser vers le message essentiel de chaque épisode.

Enfin, il y a Kimberley, alias Virginia. Elle est un peu l’oie blanche de la série. Elle est porteuse des valeurs parentales, et considère vite Arnold et Willy comme ses frères. 

C’est une étudiante modèle, une jeune fille modèle, une cuisinière modèle, une amie modèle, une adolescente modèle, une future femme d’intérieur modèle, elle a une coiffure modèle. 

On pourrait croire qu'elle est un personnage insipide, mais au contraire, la subtilité de l'écriture en fait en réalité un personnage tout aussi emblématique que Willy. Elle est son pendant féminin. Place avec elle aux problèmes des adolescentes américaines de l'époque.

Avec cette apparence de bonne fille, elle sert ainsi d’exemple aux argumentaires de Monsieur Drummond et permet à la série d’abonder dans le politiquement correct. Mais en réalité, elle permet aussi à l'écriture d'avancer et d'aborder tout type de problèmes.

La descente aux enfers

On pourrait alors croire que les porteurs de messages positifs à l'écran le sont aussi dans la vie. 

Avec le recul, la première chose que l’on aperçoit, c’est que dans la réalité, tout ce tableau bien propre n’aura pas eu une grande valeur d’exemple, à commencer par l’équipe de la série, la première à prodiguer des bons sentiments. 

Passons sur les décès naturels des acteurs les plus âgés, Conrad Bain (Monsieur Drummond) en 2013, et Charlotte Rae (Miss Garret) en 2018.

Pour les autres, on peut se dire que le mauvais oeil a fait son office. En effet, la descente aux enfers pourrait être ce qui caractérise la grande partie des comédiens. 

La série pourrait avoir porté malheur aux principaux acteurs, loin du modèle familial promis. Notamment pour les deux principaux, Dana Plato et Gary Coleman.

Dana sur un plato

Celle qui a le plus fait parler d’elle et défrayé la chronique, c’est Dana Plato, qui incarne Kimberley. Elle est loin d’être en effet l’oie blanche que la série nous diffuse. 

La petite Dana est née à Maywood de 7 novembre 1964 en Californie. Fille d’un père trompettiste de cabaret et d’une mère serveuse légèrement acariâtre, elle est abandonnée à l’âge de 2 semaines sous X. 

Adoptée par une famille d’accueil, elle vit une enfance banale dans une ville de banlieue qui ne déborde pas d’originalité. 

Elle n’est pas très douée pour les études et préfère la danse aux additions et décide de se tourner très tôt vers le 7ème art. 

C’est par ce biais qu’elle commence à l’âge de 11 ans à courir les castings, d’abord pour des publicités pour yaourts puis pour des séries TV. 

Mais lorsqu’elle se présente sous son vrai nom, Dana Michelle Strain, pour sa première audition pour un téléfilm, elle est vite refoulée pour une bien piètre prestation. 

Qu’à cela ne tienne, elle décide de se trouver un pseudo et se fera désormais appeler Dana Plato, histoire de mettre sa carrière sur les rails du succès. 

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Et les rails, elle va rapidement les connaître…

Pour son premier film, elle place déjà la barre très haut. Elle tourne en effet dans un téléfilm intitulé ‘’Beyond the Bermuda Triangle’’ et prend le rôle de la fille de son papa, Roger Charly, dit Tango, un pilote d’Alpha Jet. 

Ce rôle lui vaudra les bravos du public. Pour l’anecdote, c’est de là que vient l’expression ‘’Bravo papa tango Charly’’, reprise plus tard en chanson par Mort Shumann, et çà, les gens ne le savent pas forcément.

Bref, après ce succès grisant (elle n’a que 11 ans), elle est repérée par NBC et se retrouve propulsée sur le plateau de tournage de la nouvelle série qui se lance ; ‘’Diff’rent Strokes’’. Trop jeune et trop seule. Dès le début, il est déjà trop tard.

Nous sommes alors en 1978 et elle va jouer pendant 6 ans la petite Kimberley (encore Virginia pour les français, on se demande pourquoi, tant ces deux prénoms sont aussi saucissonnesques l’un que l’autre).

L’aventure prend fin pour elle en 1984. Les producteurs décident, par une pirouette scénaristique dont ils ont le secret, d’exclure Dana du plateau. 

Il faut dire que le succès de la série lui est monté à la tête aussi rapidement qu’une descente de coke. Problème d'enfance, dès l'origine, elle traîne une quête d'elle-même. Une quête impossible. Qui se traduit en dépression. 

Dana est réputée en effet pour abuser, entre deux prises, d’autres types de prises, en l’occurrence des rails qui la font dérailler en direct pendant les tournages. 

Comble de la provocation, c’est elle qui fournit également ses collègues, notamment ses potes du Bronx, sous les yeux exorbités de Philip Drummond, impuissant.

Exit Dana, c’est alors que les vaches maigres apparaissent, et ce n’est pas une hallucination, elles sont bien réelles. 

La profession est maintenant loin de lui renouveler sa confiance, et sa réputation la précède sur les plateaux… 

Ses petites économies disparaissent en fumée, et la fumée, Dana, elle connaît...

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On la retrouve pourtant dans quelques productions à petit budget. Les temps sont durs et pourtant, avec son mariage et la naissance de son fils, on pourrait croire à un retour dans le droit chemin et les retrouvailles avec les valeurs de sa série culte.

Mais non… Sa quête d'identité la travaille toujours, Son passé sous X la harcèle.

Contrainte de courir les cachets, il faut bien manger et la voilà arrêtée en 1991 à Las Vegas pour le Cambriolage d’un magasin de vidéo. 

À sa libération, elle décide à nouveau de courir d’autres cachets pour se refaire une santé, et se retrouve à nouveau arrêtée pour avoir falsifié des ordonnances de Valium et tenté de s’en procurer sous la menace.

Décidément, son passé de Junkie ne semble pas vouloir l’abandonner. À tel point qu’on la retrouve le 8 mai 1999 décédée d’une overdose chez elle. 

Il faut croire que les leçons de sagesse de Monsieur Drummond n’ont pas porté leur fruit. La faute à une enfance perdue.

Le petit Coleman

Gary Coleman, l’autre héros de la série, n’aura pas à rougir non plus de la comparaison avec Dana Plato

Mais pour d'autres raisons, plutôt congénitales, liées à une maladie des reins qui l'oblige à deux transplantations et à des dialyses récurrentes. 

Une maladie qui est sa marque de fabrique : petite taille et aspect juvénile. Et fera son succès comme son malheur.

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Seulement, la fréquentation de Dana Plato va aussi lui permettre d'ajouter les stupéfiants à sa panoplie chimique. 

Hormis quelques apparitions TV, après l'arrêt de la série, on ne peut pas dire que sa carrière aura brillé. 

Il s’est surtout retrouvé à deux reprises en soins intensifs après l’ingestion de somnifères. 

De quoi n'avoir pas toute sa tête peut-être pour vouloir briguer le poste de gouverneur de l’état de Californie en 2003, sans succès… 

Petits cachets également pour lui, donc, après la fin de la série, jusqu'à son décès en 2010, lié à sa maladie.

Le seul rescapé

Finalement, il n'en reste qu'un aujourd'hui. 

C'est le grand frère dans la série, Todd Bridges. Certes, il est encore en vie, mais artistiquement il n'aura pas fait long feu non plus par la suite.

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On peut seulement noter d'autres talents dans son CV avec une arrestation en 1997 pour avoir joué à la voiture bélier contre celle d’un conducteur avec lequel il avait eu une dispute. 

En dehors de quelques apparitions sporadiques dans quelques séries, il est désormais surtout renommé pour ses talents de boxeur… Coups d'éclats garantis.

Voilà donc tout ce qu’il y a à retenir de cette série qui a servi de modèle ensuite au ‘’Prince de Bel Air’’… Avec plus de succès.

Une série prévue pour faire rêver et offrir des valeurs. Mais qui aura au contraire marqué les comédiens du sceau du malheur. 

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