James Eleganz nous emmène en voyage
On l'avait laissé à ses pénates et le revoilà enfin, de retour. JAMES ELEGANZ nous gratifie d'une pépite avec son nouvel album THE ONLY ONE. Et c'est du lourd.
Le grand voyage commence
Là tu prends la route, le soleil tape mais t'es rafraîchi par le vent qui te caresse le visage. C'est une longue ligne droite, sans fin, plein désert, et tu es seul, tu enquilles les kilomètres, depuis des heures, mais tu t'en fous, ta mustang cabriolet de 64 trace la route, tranquille, 210 chevaux sauvages, ça passe crème.
Et puis, surtout, t'es bien, bercé par le son rock et country de l'album de JAMES ELEGANZ. Son album, s'appelle THE ONLY ONE. Allez, on fonce.
James Eleganz, The Only One
Il avait fait les beaux jours du groupe Rennais SUCCESS, c'était quoi, début des années 2000, et il s'était installé derrière l'image "So Classy" de James Eleganz, on s'était dit, mince, que ça ne devait pas s'arrêter là, on attendait, l'impatience, tu sais qu'elle prend parfois jusqu'à la moelle.
Et puis, c'est vrai, la route ne s'arrête jamais là. Jamais tout à fait. L'aventure a continué, en solo cette fois.
Direction les USA, et plus particulièrement le grand Ouest, celui du mythe. Le mythe, on le touche presque du doigt. C'est comme par exemple un studio de légende, le Rancho De La Luna, en Californie. Ce studio où des performances mémorables sont nées, avec Iggy Pop, Queens Of The Stone Age, Arctic Monkeys, Marc Lanegan et j'en passe. Au passage, on notera que c'est le premier artiste français à y enregistrer. Référence.
D'ailleurs on la touche encore du doigt cette légende, lorsque l'on sait que The Only One est aussi le fruit d'une rencontre mythique. Ou de plusieurs rencontres mythiques.
Créé au fil des rencontres
Ça commence avec d'abord la boss du label ZRP, Isabelle Chapis, qui au détour d'une rencontre au hasard lors d'un concert de Nick Cave, fait la découverte de James puis s'enthousiasme pour ses maquettes au point de décider de le produire.
C'est là que s'augure la seconde rencontre, au hasard toujours, avec Toby Dammit, clavier des Bad Seeds, qui fut batteur d'Iggy Pop entre 90 et 99, avec lequel il a enregistré trois albums.
Côté enregistrement, du coup, inutile de chercher plus loin, il entraîne tout ce petit monde au studio Rancho De La Luna.
Et comme on dit jamais deux sans trois, c'est une troisième rencontre qui s'opère, comme une osmose, avec cette fois Mike Watt, qui les rejoint.
Mike Watt, c'est le fondateur des Minutemen mais aussi le bassiste des Stooges. Qui dit Stooges, dit bien sûr Iggy Pop. La boucle est presque bouclée donc.
The Only One est bien né
Tout ce petit monde va donc collaborer, et ça fait plaisir à voir. Il en sort un album percutant, THE ONLY ONE. enrichi pour terminé par un mixage européanisé à Berlin, dans les studios du Candy Bomber, en plein coeur de l'aéroport de Templehof.
Voilà donc un album riche de toutes ces racines, composé d'une dizaine de chansons, aux frontières du Rock, de la Country, de la Folk, et qui s'exprime comme un digne héritier des plus grandes signatures
On voyage ainsi entre nostalgie, mélancolie, romantisme sombre, avec des mélodies western sauvages très efficaces.
Pour démarrer, on nous fait donc profiter d'un triptyque de trois single en vidéo, la "Californian Trilogy" avec "Lasso The Moon", "The Only One" et "The Wedding Song".
Comme une somme de tout ce talent, on y retrouve des influences diverses, comme "The Wedding Song", avec ce petit côté Iggy Pop & The Stooges dans ce troisième extrait de l'album.
Un album et un artiste à découvrir sans délai. Pour s'envoler au rythme de l'aventure vers des contrées désertiques.
James Eleganz
Nouvel album The Only One
Sorti depuis le 12/04 chez ZRP
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