Framix ou l'art de voyager en musique et au soleil
Quand FRAMIX revient, cela nous promet toujours une bonne surprise. C'est le cas avec le second opus de son album "Je m'en fiche", intitulé "Deprived Of The Rays Of The Sun", où il laisse place à son inspiration entre Rock des années 50 et country music. Un véritable voyage dans le temps. Et surtout un bel ensoleillement.
Connu avec son premier album "Framix" sorti en 2001, le nantais François Michel, alias FRAMIX, nous avait habitué à son style décalé, parfois surprenant, aux accents electro/reggae d'abord, puis plus large ensuite, avec "Happy Animals" en 2009 puis en 2012 avec "Stuck In A Cruel World". Et ce titre que j'adore "The Big Falls".
Brouillant les pistes, il récidive avec un nouvel opus en 2016, "Lucky Monkey", où il marie encore les styles, retournant à des sonorités qui l'inspirent autour d'univers exotiques et décalés.
Comment ? On peut faire du rock, de l'electro, du reggae, des dub à la jamaïcaine version Tahiti douche ? Ben oui. Il suffit de sortir des sentiers battus de la musique mainstream diffusée en boucle entre deux pub pour la cote de boeuf de la superette.
Mais pour cela, encore faut-il ouvrir ses Shakra loin de la soupe que l'on nous sert parfois sur les ondes.
Et il faut apprécier de voyager, vers un ailleurs autant surprenant qu'indéfinissable. Vers l'inconnu aussi. Ça, cela demande parfois un effort.
Ceux qui l'on fait peuvent donc alors découvrir FRAMIX. Et vivre la joie de le voir sortir un nouveau single "Deprived Of The Rays Of The Sun" qui va vous mettre du soleil dans les oreilles.
Caribéen, jamaïcain, aux accents Reggae, l'osmose prend vite forme avec des accents de musique nord-américaine, cette fois Country et Rock.
Un vrai voyage, un vrai décalage
Décalé, on ne le serait à moins, tant FRAMIX se joue des standards. Il en a d'ailleurs fait sa marque de fabrique et c'est ce que l'on apprécie chez lui.
Cet état d'esprit, véritable touche à tout, on le retrouve par exemple à travers ses vidéos, qu'il se plaît à réaliser lui-même, et qu'il agrémente d'effets visuels et sonores faits maison.
Voilà qui lui confère ce recul, cet humour, cette légèreté qui cache, lorsque l'on creuse, des thématiques plus profondes liées à la condition humaine, à l'existence.
Et c'est bien cela qui plaît, car sans avoir l'air d'y toucher, il tape pile dans le mille, rassemble les différences et le styles et porte un message.
Un titre là -aussi déroutant mais surtout inspirant, synthétisant l'âge d'or des films en Technicolor, celui des années 50. On y retrouve aussi les voix étincelantes de deux chanteuses Gospel : Ivy et Kris.
Une touche de légèreté, de personnalité et de fusion supplémentaire, et surtout un voyage qui sonne bon à l'oreille, et qui fait s'envoler au soleil.
Pour découvrir FRAMIX, rendez-vous sur Facebook et sur son site Internet.
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