Avec Sylver Eye, Goldfrapp un grand coup
Il est des airs tombés dans l'inconscient collectif et qui ont marqué des esprits. Goldfrapp est l'un de ces groupes dont les mélodies sont devenues mémorables, mais dont on ne retient pas le nom. 2017 voit la sortie de son septième album "Silver Eye".
2000. Nouveau millénaire musical
Un air de musique passe en boucle : radio, séries TV et bandes originales de cinéma, publicités. C'est "Lovely Head", tiré du premier album de Goldfrapp : "Felt Mountain". Un album qui reçoit un bon accueil critique.
On découvre alors un duo étonnant, Alison Goldfrapp et Will Gregory. Leur collaboration débute en 1999 et donne des mélodies entre trip hop et électro pop sirupeuse. Ce qui colle à l'époque à l'état d'esprit mélancolique d'Alison Goldfrapp, qui n'est pas sans rappeler Portishead.
Et que l'on retrouve dans le second single du groupe "Utopia", qui va littéralement lancer le groupe.
Trois ans plus tard, ils remettent le couvert avec encore un tube qui marque autant les esprits que la critique : "Strict Machine". Il sera repris encore dans la pub, le cinéma.
Ce second album, "Black Cherry", s'oriente résolument vers l'électro, proche d'un univers à la Roisin Murphy voire Kylie Minogue, même si le single "Forever" apparaît comme une oasis de mélancolie dans un monde électro.
2017, le retour avec "Sylver Eye"
Mais Goldfrapp n'est jamais parti.
Au fil de leur 7 albums, Goldfrapp étonne par la variété des registres abordés, trip hop, electro pop, disco, folk. Il distille le bonheur, en témoigne le morceau "Happiness"
On n'oubliera pas notamment "Stranger" issu de l'album "Tales Of Us". Un véritable bijou.
On n'oubliera pas notamment "Stranger" issu de l'album "Tales Of Us". Un véritable bijou.
Un bijou comme le clip d'Annabel, particulièrement touchant
Ce mélange, c'est peut-être un univers peut-être déstabilisant pour certains, mais il se comprend par la personnalité du duo, entre mélancolie et introversion chez Will Gregory et accès de dinguerie spontanée et exubérance chez Alison Goldfrapp.
Le septième album "Sylver Eye", retrouve ses sonorités electro typique de la marque de fabrique du groupe. Les morceaux mélancoliques et folk sont clairement mis de côté.
Ça commence avec "Anymore" volontairement orienté pour les remixes de dancefloor.
Cette entrée en matière devient hypnotique avec le second morceau "Systemagic".
En route ensuite vers des riff electro jusqu'à "Faux Suede Drifter" et "Zodiac Black", qui ramènent vers les mélodies traditionnelles et mélancoliques du duo. Ce n'est pas sans penser parfois à Imogen Heap.
L'album finit en beauté avec "Ocean" et surtout "Everything Is Never Enough". De quoi conclure avec des mélodies qui rappellent le style de Kylie Minogue.
Et qui restent longtemps dans les esprits.
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