Avec INVINCIBLE, Jack O’Connell hausse son jeu


Porté par le jeu tout en souffrance de Jack O’Connell, INVINCIBLE marque une rupture dans la carrière du comédien britannique. Portrait de ce bad boy anglais sur lequel se braquent les projecteurs.






Il est difficile de s’affranchir des étiquettes que l’on colle aux comédiens. Jack O’Connell fait partie de ces acteurs formés au théâtre qui ont bifurqué très tôt vers l’univers des séries TV, dans des rôles exclusivement composés de Bad Boy. Bad boy un jour, bad boy toujours.


Le voilà donc avec un CV de beau gosse méchant dans les séries SKINS et THE BILL, puis sur grand écran dans le film d’épouvante EDEN LAKE de James Watkins, et dans THIS IS ENGLAND, un drame social sur fond de mouvement skinhead.

Il explose dans la cruauté avec 300, NAISSANCE D’UN EMPIRE de Noam Murro (sorti en 2014)  et dans LES POINGS CONTRE LES MURS, tourné en 2011 par David Mackenzie, un film carcéral dans lequel il campe un gros dur. Toujours le même jeu, toujours les mêmes type de rôles. Un peu à la manière de Jason Statham, configuré pour la castagne par Hollywood.

Pourtant ce fils de famille modeste, Irlandais par son père et anglais par sa mère, n’est pas un gars méchant de nature. Dans la foulée de ses rôles au théâtre et de son Diplôme au Performing Arts College, on l’a vu débuter aussi sa carrière dans des soap opéra. Des rôles mièvres à des lieues de ce qu’il joue au cinéma.



En voyant INVINCIBLE, on comprend alors pourquoi Angélina Jolie s’est tournée vers lui pour incarner Louis Zamperini. Elle a su saisir la capacité du comédien à dépasser ses limites. A des années d’écart, Zamperini et O’Connell se rejoignent dans le parcours de douleur. Et c’est cette douleur, tout comme la rédemption, que Jack O’Connell sait particulièrement bien incarner à l’écran.

Voilà aujourd’hui ce bad boy britannique au sommet de son art avec un rôle qui dénote et qui vraisemblablement lui ouvrira les portes d’Hollywood



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